Réunion « Cousins RABUT du 11 janvier 2002 »

 

Nos quatre arrière-grands-parents communs et leurs origines
 (selon la tradition verbale … !!!)

 

Nicolas RABUT

 

Commissaire de Police à Paris (né à Verdun (Meuse) 29/09/1817, décédé à Paris VI 08/06/1894, marié à Stéphanie FOUINAT le 21/11/1850 à Paris (ex 6ème art)).

 

Interné sous la Commune de 1871 à la Petite Roquette, il s’en évada  (comme Napoléon III, de la prison de Ham), échappant ainsi à la fusillade des otages des Communards ( Mgr Darboy, Près BONJEAN, etc.). Maxime du CAMP évoque cette affaire dans « les convulsions de Paris » (Hachette 1879/1880 Paris).

 

Son père Mathieu Antoine RABUT (1787) était tourneur en bois c…. à Verdun. Sa mère Marie DE LA PIERRE (1789) de Belrupt exerçait le métier de couturière - mariée le 12/11/1816 (2ème noces de l’époux) , fille de Nicolas DELAPIERRE, manouvrier et de Barbe JANNIN.

 

Son grand-père Charles RABUT (1758-1822) , tailleur de pierre – revendeur à Verdun- aurait eu un rôle criminel (jacobin)  lors de la Révolution de 1789. Sa grand-mère paternelle Marie Catherine TIENT (1740-1794) était originaire de St Pierre de Ham (Somme), se maria le 10/08/1784 à Verdun et mourut  relativement jeune, d’où un remariage du veuf avec Catherine BONNET.

 

Son arrière-grand-père Pierre RABUT (1728-1780) était également tailleur de pierre  puis maître petit boucher à Verdun, marié à Geneviève BARTHELEMY le 24/06/1749 à St Amand sur Ornain (Meuse).

 

Son trisaïeul  Jean RABUT (1690-1740) marié à Jeanne DRIGUET le 27/06/1717 à Verdun était vigneron, marguillier de sa  paroisse  et eut 11 enfants.

 

Son quadrisaïeul  André RABUT avait épousé Jeanne CAÜYETTE à Verdun le 20/02/1680.

 

Son quintisaïeul  Nicolas RABUT, natif de la Ravonnière à Noyon (Oise) avait épousé Ursule LONNET le 06/04 1655 à St Amand sur Ornain (Meuse). Il était soldat au Régiment de la Reine.

 


 

Stéphanie FOUINAT

 

Institutrice (née à Chablis (Yonne) 05/02/1820 , décédée au Chesnay (Seine et Oise) 07/08/1900, marié à Nicolas RABUT le 21/11/1850 à Paris (ex 6ème art)).

 

Tante par sa sœur cadette Odile (épouse de Jules GASTELIER) de Thérèse GASTELIER, cousine germaine de Charles RABUT, tous deux enfants uniques élevés  ensemble comme frère et sœur – à Paris,12 rue de Malte (quartier République) .

 

Son père Nicolas Adrien FOUINAT (dit le petit Adrien) né le 21/10/1791 à Chablis, décédé le 02/09/1865 à Neuvy Soutour (Yonne) , fut employé de commerce puis huissier de justice et économe à Paris. Il épousa le 11/01/1918 à Neuvy Sautour Sophie VIAULT née le 22/02/1793 à Neuvy Sautour où elle décéda prématurément d’une phtisie  le 17/10/1845, précédant de 20 ans son mari inconsolable, qui habita assez longtemps à Paris auprès de ses deux filles et des ses deux petits enfants précités.

 

Ses grands parents paternels étaient Edme FOUINAT né à Tonnerre (Yonne) en 1763, décédé à Chablis le 06/11/1838, commissionnaire en vin, marié en  1ère noces à Françoise Joséphine BACHELIER née et décédée à Chablis en 1805).

 

Ses grands-parents maternels étaient Jacques Eloi VIAULT (1757-1798) notaire à Neuvy Soutour , qui épousa à St Florentin Marie Anne GALLIMARD (1760-1842).

 

Ses bisaïeux maternels étaient respectivement Jacques VIAULT et Louise de CHELERS, d’une part, Sébastien GALLIMARD et Marie Anne THEVENON d’autre part.

 

Marie Sophie VIAULT précitée avait un frère, dont un petit-fils Emile  fonda une branche VIAULT au début du 20ème siècle en Californie, très prolifique.

 

A noter, dans les ascendants de Stéphanie FOUINAT, tant des gens de loi ou administratifs que des professionnels des vins de Bourgogne  et des forts lettrés, ce qui influença sa formation littéraire et musicale (comme celles de sont fils Charles RABUT et de sa nièce Thérèse GASTELIER précités)

 

Par ailleurs Stéphanie FOUINAT transmis à son fils Charles la grande sensibilité et les cotés dépressifs, hérités de ses parents Adrien FOUINAT et Marie Sophie VIAULT.

 


 

Henri VALLON

 

 

Père de la Constitution de 1875 , Député, Sénateur, Ministre, Membre de l’Institut, Historien (né à Valenciennes 23/11/1812 , décédé à Paris VI 13/11/1904, marié en 2ème noces à Pauline BOULAN le 19/08/1852 à Valenciennes)

 

Son père Alexandre Martin WALLON (1783-1849) était agent de messageries à Valenciennes, retraité à Versailles.

 

Sa mère Fébronie CAFFIAUX (1781 Valenciennes -1874 Paris VI) vécut jusqu’à 92 ans, comme lui.

 

Sa sœur Sophie épousa Louis JANNET, enseignant qui est à l’origine de l’orientation d’Henri. Ils donnèrent vie à la branche PUISEUX par leur fille Laure, mariée à Victor PUISEUX.

 

Henri WALLON sortit de l’Ecole Normale en 1834, professeur agrégé d’histoire au futur lycée Louis le Grand (1841) , chaire d’Histoire à l’E.N. où il fut suppléant de GUIZOY avant de lui succéder en 1849. Doyen de la Faculté de Lettres de Paris de 1876 à 1881.

 

Député de la Guadeloupe – Assemblée Constituante de 1848 à 1850 . Collaborateur de SCHOELCHER dans la suppression de l’esclavage. Député du Nord à l’Assemblée Nationale en 1871. Sénateur inamovible en 1875 (amendement WALLON 3ème République) . Ministre de l’Instruction Publique , des Beaux Arts et des Cultes en 1875/1876.

 

Tendance républicaine de droite. Hostile à la Monarchie de Juillet et au Second Empire. Opinions tolérantes vis à vis des autres. Peu clérical, mais plutôt gallican vis à vis des Papes.

 

Groupe familial très unis (franchise, intimité) . Père incroyant, mère croyante, il envisagea un temps, la prêtrise (correspondance suivi avec l’Abbé RARA). Fréquente AZANAM, suit passionnément   les conférences de LACORDAIRE et du Père RAVIGNAN. Epris de musique, sportif (natation, patinage, marche à pied). La maladie puis la mort de sa 1ère épouse Hortense DUPIRE en 1851 l’affecte énormément . Il se remaria l’année suivante pour donner principalement une seconde mère à ses enfants d’alors, qui l’acceptèrent aussitôt  très affectivement . Il fut longtemps opposé, par contre, à la vocation religieuse de sa fille aînée Marie (comme plus tard son gendre Charles RABUT, à celle se sa fille Pauline). Il resta toute sa vie très attachés aux siens, qui le lui rendirent bien.

 

Son ascendance - très diverse sur le plan social – a pour origine le Hainaut (tant français (Valenciennes), que belge (Mons)), de même que sa 2ème épouse Pauline BOULAN. Dans ses ancêtres et collatéraux figurent notamment  les CONRART (Pierre, échevin de Valenciennes , décapité en 1569 pour sa foi huguenote, Valentin, 1er secrétaire de l’Académie Française (1603-1675)) Son aïeul le plus éloigné connu du coté maternel était , à la 20ème génération, Jean de GRUMELIER, mort le 25/05/1410, époux de Marie HUART.

 


 

Pauline BOULAN

 

 

2ème épouse d’ Henri WALLON précité ( née à Valenciennes 09/04/1820, décédée à Paris VI 31/10/1878, mariage à Valenciennes le 19/08/1852, 3 enfants : Etienne (1855) , Marguerite (1961) et Geneviève (1862))

 

Très aimée de ses beaux enfants et enfants, elle sut transmettre ses qualités à notre grand-mère RABUT.

 

Ascendance très diverse  également sur le plan social. Son père Charles Hyacinthe BOULAN (1786-1852) était juge de paix. Sa mère Adèle PAILLOT (1788-1833) descendait d’une famille de tanneurs et d’échevins de Condé sur Escaut et de Bavay. Son arrière-grand-tante Clotilde PAILLOT, supérieure du couvent des Ursulines à Valenciennes, y fut décapitée le 23/10/1794 par les Révolutionnaires, ainsi que plusieurs de ses consœurs (10) et fut béatifiée le 13/06/1920 par le Pape Benoît XV. Sa croix de profession lui fut arrachée par le bourreau et jetée dans la foule qui entourait l’échafaud. Récupérée ultérieurement, cette relique familiale devait être transmise de filles aînées mariées en filles aînées mariées. Bonne maman RABUT la portait sur son lit de mort  le 17/10/1936. Sa fille Thérèse (ma mère) en hérita. Faute de postérité correspondante de ma nièce Marie Paule CORLU, je la confiais aux Ursulines de Valenciennes à l’occasion du bicentenaire de la dite exécution.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                               François SCHOMBOURGER